Galette charentaise : quand Goulebenèze rencontre Beurlay, le cœur des Royannais n’a plus qu’à choisir

À Royan, la galette charentaise se paie une belle affiche : l’iconique Goulebenèze de la Maison Goulbi fait désormais face à la maison Beurlay, fraîchement installée rue Gambetta. Deux signatures, deux textures, un même amour du beurre et de l’angélique confite : tu as le choix, et c’est une excellente nouvelle.

Entre histoire familiale, savoir-faire charentais et envies de goûters simples, cet article t’aide à trancher selon tes goûts… ou à ne pas choisir du tout.

Peu de temps ? Voilà ce qu’il faut retenir :

Royan devient le terrain de jeu idéal pour comparer sans détour deux visions de la galette charentaise. Côté Maison Goulbi (Goulebenèze), une histoire familiale toujours aux commandes et un style moelleux, parfois garni d’angélique, qui rappelle les gâteaux de fête. Côté Beurlay, une institution née au XIXe siècle à Beurlay, entre Saintes et Rochefort, désormais en phase d’expansion douce avec une première boutique pilote en ville. L’adresse royannaise a été pensée dans les détails — jusqu’à la façade restaurée avec l’Architecte des Bâtiments de France — pour ancrer une gourmandise patrimoniale au cœur d’un hypercentre vivant et gourmand. Résultat : tu peux comparer textures, arômes et finitions, discuter beurre et cuisson, et repartir avec la version qui matche le mieux avec ton café, un verre de Pineau ou le goûter du dimanche. En bonus, ces maisons s’inscrivent dans une dynamique locale, de la mise en valeur des producteurs à la transmission des recettes. Place au goût, aux gestes simples, et à l’envie de partager.

Galette charentaise à Royan : Goulebenèze ou Beurlay, comment bien choisir selon tes goûts

La question divise gentiment les mordus de douceurs locales : tu es plutôt Goulebenèze (Maison Goulbi) avec sa pâte moelleuse à la mie tendre, ou Beurlay et son esprit sablé plus rustique, parfois sans œufs ni levure, à la croûte finement dorée qui craque sous la dent ? Dans les deux cas, l’ADN est commun : farine, sucre, beurre généreux, travail précis des arômes et coups d’horloge au four. Le diable, comme toujours, est dans les détails. L’angélique confite, cultivée aux portes du Marais poitevin, vient souvent parfumer la pâte ou ponctuer la surface de petits éclats verts sucrés. À Royan, l’ouverture de la boutique Beurlay rue Gambetta complète l’offre tenue depuis 2022 par Maison Goulbi boulevard Briand, et donne une formidable opportunité de déguster les deux styles à quelques minutes de marche.

Deux signatures, deux textures, un même territoire

Les amateurs décrivent volontiers la Goulebenèze comme « gâteau de fête », héritière des mariages et communions, quand Beurlay incarne une galette plus biscuitée, née d’ateliers boulangers saintongeais. Au fil des générations — la famille Barraud côté Beurlay, les Lonceint côté Goulebenèze — chaque maison a choisi ses équilibres : plus ou moins d’œufs, arômes d’angélique plus présents, bords plus marqués ou cœur plus souple. Le directeur Laurent Boutard l’explique souvent : la clarté du goût tient d’abord au beurre et au four. C’est là que se joue l’élégance d’une galette.

• 🍯 Si tu aimes le moelleux qui fond, cap sur Goulebenèze (Maison Goulbi).
• 🍪 Si tu recherches un croquant fin et une mâche sablée, essaie Beurlay.
• 🌿 Fan d’herbacé délicat ? Choisis les versions à l’angélique confite.
• 🕰️ Pour le goûter partagé, prends un format grand cercle à couper en parts.
• 🎁 À offrir ? Les boîtes métal Beurlay ont un joli esprit patrimoine.

Pour t’aider à visualiser, Lucie — Royannaise pur jus — achète la Goulebenèze quand elle reçoit ses grands-parents le dimanche (souvenir d’enfance oblige), et se tourne vers Beurlay pour un cadeau « terroir chic » à des amis de passage. Deux usages, zéro fausse note. Et si tu accueilles des visiteurs étrangers, cette douceur fait un ambassadeur parfait du coin, à côté d’un plat typique à faire découvrir en priorité : voici des idées sur quel plat français faire goûter à un étranger pour compléter l’expérience. En un mot : choisis selon l’instant, pas selon un dogme. Le prochain thème, ce sont les ingrédients qui font la différence.

Ingrédients, angélique et cuisson : les gestes simples pour une galette charentaise réussie

Qu’il s’agisse d’une Goulebenèze moelleuse ou d’une Beurlay sablée, la base est limpide : farine, sucre, beurre, parfois œufs, l’iconique angélique confite, et une cuisson précise. Selon les versions historiques, certains artisans privilégient des pâtes sans œufs ni levure pour obtenir une finesse sablée très nette — un parti pris ancien qui a ses fans. D’autres, pour la sensation « gâteau », gardent des œufs qui apportent du moelleux. Ce qui ne change pas : la qualité du beurre, cœur battant de la recette. Un beurre doux bien frais, idéalement de la grande région, donne ce parfum noisetté au sortir du four.

Les petits secrets qui changent tout à la maison

Tu veux t’essayer à une version maison ? L’important est de respecter des pesées stables, de travailler la pâte avec douceur, et de soigner la cuisson. Évite d’écraser la pâte comme un sablé sec, surtout si tu vises le moelleux. Et n’oublie pas le repos au frais : il aligne texture et arômes.

• 🧈 Beurre pommade, pas fondu, pour une pâte homogène.
• 🥚 Œufs battus si tu veux un cœur plus tendre (optionnel selon le style).
• 🌿 Angélique confite en dés ou en fins bâtons, sans en mettre trop.
• 🔥 Cuisson courte à four préchauffé, bord doré, cœur encore pâle.
• 🧊 Repos 30 min au frais avant d’enfourner pour une meilleure tenue.

Pour maîtriser le tour de main, une vidéo pas à pas peut t’aider à voir la texture recherchée, l’épaisseur idéale (environ 1 cm), et la coloration de sortie de four. Et si tu veux jouer l’accord « tout angélique » (pâte parfumée + déco), pense à un sirop léger pour lustrer la surface quelques minutes après cuisson : brillance subtile, arômes déployés.

Et si tu es à la recherche d’idées de dîners simples avec une galette en dessert, explore ces pistes pour t’organiser sans te prendre la tête : des plats express prêts en 30 minutes pour la semaine, et des menus de soirée en famille qui tiennent la route. Une règle d’or à retenir : le beurre et la cuisson font 80 % du résultat. Le reste, c’est la main et le plaisir.

Adresses, moments et accords à Royan : comment savourer la galette charentaise sans faux pas

Bonne nouvelle : tu peux désormais comparer in situ. La Maison Goulbi (Goulebenèze) a posé ses boîtes boulevard Briand et Beurlay vient d’ouvrir rue Gambetta, dans une boutique Art déco soignée. L’enseigne de Beurlay, pensée comme un pilote urbain, mise sur un flux apaisé et sur une clientèle mixte, locale et de passage. En clair : royannais, vacanciers, surfeurs affamés en sortie de plage et promeneurs curieux, tout le monde trouve son bonheur. Et comme la galette se partage à toute heure, il suffit de choisir le bon accord.

Quand la déguster, avec quoi la marier

La galette charentaise brille à la pause de 10 h, au goûter de 16 h, ou en dessert de bistro maison. Tu peux la proposer entière avec une crème épaisse à peine sucrée, la détailler en carrés avec une salade d’agrumes, ou la toaster très légèrement pour réveiller le beurre. Pour les boissons, joue l’harmonie : un café court sur la version sablée, un Pineau blanc sur la version moelleuse, ou un thé noir franc si tu préfères.

• ☕ Café serré + tranche fine de Beurlay = contraste craquant.
• 🍷 Pineau des Charentes + Goulebenèze = arômes fondus.
• 🍨 Boule de vanille + galette encore tiède = dessert minute.
• 🧀 Fromage frais + miel sur galette grillée = twist salé-sucré.
• 🐚 Pour un repas 100 % pays, découvre aussi les cagouilles à la charentaise en plat, puis galette en dessert.

Besoin d’un plan simple pour un dîner qui finit sur une part de galette ? Cap sur des recettes malines : une assiette végétale minute, un poisson au four, puis dessert « local » sans prise de tête. Tu peux piocher des idées dans ces recettes rapides à détourner selon tes envies. Et si tu organises un week-end food avec des amis, mixe découverte des boutiques royannaises et balade front de mer : le souvenir sera aussi gourmand que lumineux.

Pour le visiteur curieux, la galette charentaise devient un repère aussi solide qu’une pinasse sur l’océan : elle guide, rassure, rassemble. Prochaine étape : pourquoi ne pas la cuire chez toi ?

Deux recettes inspirées de Royan : version moelleuse façon Goulebenèze et version sablée façon Beurlay

Envie de te lancer ? Voici une trame double, pour explorer les deux sensibilités. Les proportions sont pensées pour un moule de 22–24 cm. Adapter un peu l’œuf ou la farine selon l’hygrométrie de ta cuisine est normal : vise une pâte douce qui se tient, sans coller.

Version moelleuse (inspiration Goulebenèze)

Mets 180 g de beurre pommade, 140 g de sucre, 2 œufs, 260 g de farine, 1 pincée de sel, 1 trait de vanille, et 40 g d’angélique confite en dés. Mélange beurre-sucre, ajoute les œufs, puis farine et sel. Incorpore l’angélique. Étale à 1 cm, dore à l’œuf, strie à la fourchette, et cuis 20–22 min à 180 °C, jusqu’au bord doré et cœur moelleux.

• 🧈 Beurre pommade = texture « gâteau ».
• 🌿 Angélique pour la signature charentaise.
• 🔥 Stoppe la cuisson dès que le centre reste pâle.

Version sablée (inspiration Beurlay)

Travaille 200 g de farine, 100–120 g de sucre, 120 g de beurre froid en dés, 1 pincée de sel. Option : un trait de lait pour rassembler, pas d’œufs. Sable du bout des doigts, rassemble en disque, étale à 8–10 mm. Dore légèrement (lait), stries croisées, 18–20 min à 180 °C. Tu cherches un craquant qui cède finement.

• 🍪 Beurre froid = sablage net.
• 🥛 Lait en option pour lier sans tasser.
• 🧊 Repos 30 min au frais pour une coupe propre.

Astuce de service : tiédie, la galette exhale ses arômes de beurre comme un pain tout juste sorti du four. Avec une salade d’oranges et un trait de Pineau, tu tiens un dessert simple et superbe. Et si tu veux bâtir un repas entier autour du terroir charentais en gardant une logistique légère, pioche dans ces idées de menus du soir en famille et complète avec un plat principal parmi ces recettes express. La galette ferme la marche en douceur — c’est la note finale qui reste.

Patrimoine, commerces et tourisme gourmand : ce que change l’arrivée de Beurlay à Royan

Voir cohabiter Maison Goulbi et Beurlay à quelques centaines de mètres, c’est plus qu’un signe : c’est la preuve qu’une spécialité locale peut vivre une nouvelle jeunesse en ville. L’ouverture de Beurlay, première expérience de boutique urbaine hors site historique, sert de test grandeur nature avant d’imaginer d’autres adresses en Charente-Maritime et en Charente. Pourquoi Royan ? Parce que la ville coche tout : hypercentre dynamique, tourisme régulier, clientèle locale fidèle, et une identité architecturale forte. L’enseigne a même travaillé main dans la main avec l’Architecte des Bâtiments de France pour raviver une façade d’époque, et a choisi une ambiance intérieure Art déco — parfaitement en phase avec l’ADN royannais.

Une concurrence qui tire tout le monde vers le haut

Contrairement aux idées reçues, la proximité d’un concurrent direct ne nuit pas forcément : elle éduque le goût, élargit le marché, et clarifie les styles. Beurlay, avec ses racines industrielles maîtrisées et ses volumes, apporte une diffusion large, quand Maison Goulbi cultive une fibre artisanale familiale, avec une transmission affichée. Les deux récits se renforcent, et le consommateur gagne en lisibilité. Les Signatures charentaises, réseau de producteurs locaux, jouent aussi le rôle de caisse de résonance : panier d’épicerie fine, accords croisés, mise en avant des savoir-faire.

• 📈 Plus de visibilité = plus de ventes pour tous.
• 🛒 Panier moyen qui grimpe avec les produits d’accompagnement.
• 🎯 Clients mieux orientés : sablé vs moelleux, besoin vs envie.
• 🏛️ Façades et intérieurs soignés = attractivité du centre-ville.
• 👵 Clientèle âgée fidèle + nouveaux curieux = mix gagnant.

Maud, qui tient une chambre d’hôtes à Pontaillac, a simplifié son accueil : une part de Goulebenèze à la clé pour les arrivants du vendredi, et une boîte Beurlay en souvenir au départ. Résultat : bouche-à-oreille au top et clients comblés. Tu veux faire pareil pour tes invités ? Inspire-toi de cette sélection de recettes rapides pour compléter le plateau d’accueil. Au final, la galette devient un outil de lien : simple, bon, partageable. Et c’est exactement ce que l’on demande à une spécialité locale.

La prochaine étape, c’est de créer ton rituel : une adresse, un moment, un accord — et ne plus le lâcher.

Le geste à faire maintenant : passe rue Gambetta puis boulevard Briand, prends une Beurlay et une Goulebenèze, goûte-les à la suite, note ce que tu préfères (texture, parfum, finition). Tu sauras instantanément laquelle raconter à tes proches — et laquelle offrir au prochain dîner.

Quelle différence majeure entre Goulebenèze et Beurlay ?

Goulebenèze (Maison Goulbi) vise un cœur moelleux et un esprit « gâteau de fête », souvent parfumé à l’angélique. Beurlay assume une identité plus sablée et croustillante, parfois sans œufs ni levure selon les recettes historiques. Les deux partagent le goût franc du beurre et une cuisson précise.

Comment reconnaître une bonne galette charentaise à l’œil ?

Cherche un bord doré uniforme, une surface striée régulière, et une épaisseur d’environ 8–10 mm (sablée) à 1 cm (moelleuse). La coupe doit être nette sans s’effriter en miettes excessives, et l’odeur de beurre doit être nette à chaud.

Avec quoi servir la galette pour un dessert simple ?

Essaie : boule de vanille, compotée de pommes, crème épaisse légèrement sucrée, ou un trait de Pineau des Charentes. Au goûter, un café serré magnifie la version sablée.

Peut-on préparer la pâte la veille ?

Oui. Filme et réserve au frais 12–24 h. Le repos aligne la texture et renforce les arômes. Sors-la 10 min avant d’étaler pour éviter de la casser, surtout en version sablée.

Des idées de repas complets autour de la galette ?

Pars sur un plat local (par exemple des cagouilles), puis conclue avec une galette partagée. Pour gagner du temps, appuie-toi sur des menus du soir en famille et des recettes express prêtes en 30 minutes disponibles sur Obowl.